cherche a faire le bonheur des hommes

Citationde Émile-Auguste Chartier - Dès qu'un homme cherche le bonheur il est condamné à ne pas le trouver. Quand il paraît être dans l'avenir, songez-y bien, c'est que vous l'avez déjà. Espérer, c'est être heureux. Lebonheur constitue d'une part une fin légitime et homme universelle. On ne peut useful content à personne de cherche pour être heureux, c'est-à-dire de chercher à atteindre le bonheur, et l'on peut même bonheur à cette affirmation une portée universelle : oui, tout vivons tous, universellement, pour être heureux, tant il est vrai que la définition du bonheur est Largent ne fait pas le bonheur. Cet adage populaire se vérifie en partie dans la nouvelle étude, publiée ce mardi 8 janvier, qu’a mené l’Insee, auprès de 10 000 Français âgés de Citationsfrançaises DU BONHEUR « Dès qu'un homme cherche le bonheur il est condamné à ne pas le trouver. Quand il paraît être dans l'avenir, songez-y bien, c'est que vous l'avez déjà. Espérer, c'est être heureux. : Dès qu'un homme cherche le bonheur il est condamné à ne pas le trouver. Quand il paraît être dans l'avenir, songez-y bien, c'est que vous l'avez déjà. Ledeal à ne pas rater : LE FORUM DES ARTS DIVINATOIRES :: LA VOYANCE :: FAITES VOS DEMANDES A FRANCK : bonjour Franck, 2 participants. Auteur Message; marieno. Nombre de messages: 85 Date d'inscription : 07/11/2006: Sujet: bonjour Franck, Lun 22 Sep - 22:58: je suis marie-noelle née le 18.12.1955 j'ai discuté avec kriss l'année dernière à cause de nonton film sweet and sour sub indo. Le bonheur paraît être une notion connue de tous tout le monde en a déjà fait l'expérience ou, du moins, tout le monde désire être heureux. Pourtant, chacun met sous ce nom des réalités très différentes. Il faut donc se demander s'il est possible de s'accorder sur sa définition et sur les moyens de l'atteindre. Ce travail sur le bonheur implique également une étude de la notion de désir. En effet, la réalisation des désirs est souvent considérée comme l'un des éléments nécessaires au bonheur. Cette idée ne va pas sans difficultés si le désir est un mouvement qui pousse les individus vers des objets alors que le bonheur est un état stable et durable de bien-être, bonheur et désir sont peut-être contradictoires. ILe bonheur comme tentative de satisfaire tous les désirs ALe bonheur comme satisfaction des désirs Bonheur La première difficulté, lorsque l'on réfléchit au bonheur, est de savoir si l'on peut s'accorder sur sa définition. Communément, on pense que ce qui fait le bonheur est une affaire privée, subjective. Chacun pourrait ainsi déterminer ce qu'est le bonheur selon ses préférences et ses goûts. Mais si chacun détermine le bonheur selon sa préférence, il devient difficile de savoir si le bonheur lui-même est vraiment atteint. Autrement dit, s'il n'y a pas de définition du bonheur sur laquelle s'entendre, on ne peut être certain de l'avoir atteint, car le vrai bonheur pourrait être un sentiment plus fort, plus durable, ou plus intense. C'est ce que souligne le philosophe Emmanuel Kant le concept de bonheur est indéterminé car il est empirique, c'est-à-dire qu'il est défini par l'expérience de chacun. Empirique On dit d'une chose qu'elle est empirique lorsqu'elle repose entièrement sur l' du bonheur qu'il est empirique revient à dire qu'il repose sur l'expérience que chaque individu en fait. Ainsi, l'un trouvera son bonheur dans la pratique d'un sport, l'autre dans la lecture, malheur, le concept du bonheur est un concept si indéterminé que, malgré le désir qu'a tout homme d'arriver à être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il désire et il de la métaphysique des mœurs, Grundlegung zur Metaphysik der Sitten, trad. Victor Delbos, Paris, éd. Le Livre de Poche 1993Toute tentative de définition du bonheur est donc contestable, et cela a pour conséquence qu'il est impossible de savoir comment y accéder. BLe désir comme obstacle au bonheur 1Le caractère illimité du désir Le bonheur et le désir sont deux notions qui s'opposent Le désir est un mouvement qui porte les hommes à vouloir posséder quelque chose, ou atteindre un but, qui devront leur procurer une satisfaction. C'est donc un état caractérisé par un sentiment de manque et de privation. À l'inverse, le bonheur est un état durable de plénitude, de bien-être, de satisfaction. Il semble a priori difficile de lier ces deux notions dont les définitions s'opposent. Désir Le désir est une force psychique qui pousse l'individu vers un objet l'objet du désir. On distingue par ailleurs le désir et le besoin Le besoin est animal se reproduire, se nourrir, dormir, etc.. Il dépend du corps seul et trouve donc sa satisfaction dans un acte ou un objet précis. Le désir se déploie dans l'imagination et non dans la réalité. Contrairement au besoin physique, le désir dépend de la capacité de l'homme à se projeter et à se représenter consciemment un objet désiré, malgré son absence. Le désir est donc propre à l'homme il fait partie de ce qui définit notre humanité. Le fait de manger permet d'illustrer la différence entre le besoin et le désir Manger lorsque l'on a faim permet de satisfaire un besoin primaire. Une fois que l'on a mangé, le besoin disparaît. Manger par désir relève de la gourmandise. Une fois que la gourmandise est satisfaite par un objet, elle ne s'arrête pas et se porte sur un nouvel objet. Ce qui pose problème avec le désir, c'est son caractère illimité dès qu'un désir est satisfait, de nouveaux désirs naissent tout de suite après. L'image du tonneau percé de Platon Dans Gorgias, Platon utilise l'image des tonneaux percés pour montrer qu'une vie de plaisirs ne peut pas permettre d'accéder au bonheur. En effet, puisque le propre du désir est de renaître sans cesse, chercher à être heureux en cumulant les plaisirs reviendrait à remplir des tonneaux percés des mets les plus fins ceux-ci ne seraient jamais remplis et la quête de leur contenu serait infinie. 2Le désir menant à la souffrance Cette image des tonneaux percés permet de montrer que le mécanisme du désir ne peut mener au bonheur tenter d'être heureux en satisfaisant tous ses désirs revient ainsi à passer toute sa vie à courir après le bonheur, sans jamais l'atteindre. Le mythe des androgynes Pour illustrer l'origine du désir amoureux, par exemple, Platon utilise le mythe des androgynes dans Le Banquet. Il raconte que les dieux avaient créé au départ trois espèces les hommes, les femmes et les androgynes mi-hommes, mi-femmes. Chaque androgyne possédait quatre bras, quatre jambes, deux têtes, et avait la forme d'une boule qui roulait pour se déplacer. Un jour, ces individus partirent à l'assaut du ciel et du royaume des dieux. Pour les punir, les dieux décidèrent de les couper en deux. Depuis ce jour, chaque moitié recherche l'autre désespérément afin de reconstituer l'unité perdue. Ce mythe illustre l'idée que tout désir serait une poursuite désespérée d'un idéal. Le désir fait partie de l'origine et de l'essence des êtres humains et se cache derrière chacun de leurs actes. L'insatiabilité du désir est ce qui en fait une souffrance il renaît sans cesse et l'impossibilité de le satisfaire conduit au malheur. Autrement dit, le plaisir engendré quand on satisfait un désir n'est qu'éphémère tandis que la souffrance est constante. C'est ce que met en évidence le philosophe Arthur Schopenhauer. Schopenhauer montre que le désir fait de l'existence une souffrance perpétuelle. En effet, quand on désire quelque chose que l'on n'a pas, on souffre de ne pas l'avoir. Mais si on finit par l'obtenir, la satisfaction n'est que momentanée très vite, on veut satisfaire un nouveau désir. Le désir semble donc être un mouvement sans fin, qui conduit l'homme à la souffrance plutôt qu'au bonheur. Le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir. Comme une aumône qu'on jette à un mendiant, elle lui sauve la vie aujourd'hui pour prolonger sa misère jusqu'à Monde comme volonté et comme représentation, Die Welt als Wille und Vorstellung, trad. Auguste Burdeau, Paris, éd. Félix Alcan 1885 CL'impossibilité d'atteindre le bonheur par la satisfaction de tous les désirs On en vient à affirmer qu'il est impossible d'atteindre le bonheur par la satisfaction de tous les désirs. Ils sont trop variés, trop multiples pour pouvoir être tous satisfaits. Il existe un décalage trop grand entre la multiplication des désirs, notamment dans les sociétés de consommation, et les moyens auxquels les individus ont accès pour les satisfaire. C'est ce qu'illustre Jean-Jacques Rousseau lorsqu'il pense la différence entre l'homme à l'état de nature et l'homme en société. L'homme à l'état de nature selon Rousseau Dans le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, Rousseau décrit l'état de nature. Dans cet état fictif, les hommes étaient solitaires, sans souci d'autrui, et avaient pour seule préoccupation la satisfaction de leurs besoins naturels. L'homme était alors heureux car il pouvait aisément satisfaire tous ses au contraire une fois que la société a été créée que les désirs se sont multipliés, créant un décalage entre les moyens dont disposent les hommes pour les satisfaire et le nombre de leurs désirs. Même si l'état de nature n'a jamais existé, Rousseau l'évoque pour montrer que les désirs ont été créés par la société. Si l'homme veut être heureux, il doit tenter de retrouver une certaine simplicité dans son existence. Le bonheur, pensé comme un état durable, ne peut donc pas être atteint par la satisfaction de tous les désirs, inventés par la société humaine. IILes conceptions antiques du bonheur Dans l'Antiquité, le bonheur constitue le Souverain Bien, c'est-à-dire le but que doit poursuivre tout homme. Souverain Bien Le Souverain Bien est le bien le plus haut, c'est-à-dire la fin ultime de toute activité humaine. Il est souvent identifié au bonheur. ALe bonheur épicurien Pour les épicuriens, et en particulier pour Épicure, le Souverain Bien consiste en une absence de trouble dans le corps et dans l'âme ; on retrouve donc l'idée que le bonheur est un état stable. Épicure identifie quatre grandes craintes qui empêchent l'homme d'être heureux la crainte des dieux, la crainte de la souffrance, la crainte de n'être pas heureux, et enfin la crainte de la mort. Pour parvenir au Souverain Bien, il importe de faire un travail sur ses désirs, afin de ne se préoccuper que des désirs essentiels. Dans la Lettre à Ménécée, Épicure distingue ainsi plusieurs sortes de désirs, qu'il hiérarchise Il y a les désirs naturels et nécessaires », qui sont limités et aisés à satisfaire faim, soif. Ceux-là permettent d'atteindre le Souverain Bien. Il y a ensuite les désirs naturels et non nécessaires », qui peuvent être satisfaits mais qui ne présentent pas de caractère impératif le désir d'une bonne nourriture, par exemple. Enfin, il y a les désirs vains, c'est-à-dire non naturels et non nécessaires la richesse, la gloire, l'honneur. Ces derniers sont causés par des artifices et ne sont synonymes que de souffrance et de dépendance. Pour atteindre le Souverain Bien, donc le bonheur, il faut se contenter des désirs naturels et nécessaires ». C'est dans ce cas que l'on peut atteindre l'ataraxie, c'est-à-dire l'absence de troubles de l'âme. Lettre à Ménécée, trad. Pierre-Marie Morel, Paris, GF Flammarion 2009Il faut satisfaire uniquement les désirs naturels — principalement ceux qui sont nécessaires —, tous les autres désirs étant vains. C'est ainsi que l'on peut atteindre l'ataraxie. Ce type de bonheur est très simple, puisqu'il s'agit d'une absence de troubles de l'âme. Il faut fuir les désirs démesurés et privilégier un bonheur simple et modéré. Les désirs selon Épicure Ataraxie Le mot ataraxie », d'origine grecque, signifie absence de troubles ». Il désigne la tranquillité de l' pour les épicuriens, est la paix de l'âme. Elle est atteinte par la limitation des désirs. La voie d'accès au bonheur épicurien passe donc par une limitation des désirs. Le bonheur épicurien n'exclut toutefois pas le plaisir. Épicure en distingue deux types Les plaisirs cinétiques, c'est-à-dire en mouvement ce sont les plaisirs qui remédient à un manque et qui resurgissent toujours après l'état de satiété. Les plaisirs catastématiques, c'est-à-dire au repos ce sont les plaisirs qui ne perturbent en rien l'être qui les éprouve, les plaisirs de l'homme qui a atteint l'ataraxie. Épicure montre que si ces deux types de plaisirs sont nécessaires, puisqu'il faut bien répondre aux besoins du corps, les plaisirs cinétiques ne doivent servir qu'à maintenir l'état d'équilibre de l'homme heureux. Seuls les plaisirs au repos doivent être recherchés pour eux-mêmes. Le modèle du bonheur d'Épicure passe donc par une limitation des désirs. Pour atteindre l'ataraxie, il importe de mener une existence faite de choses simples. BLe bonheur stoïcien Pour les stoïciens, l'enjeu n'est pas seulement de limiter les désirs, mais de ne plus être esclaves des passions pour atteindre le Souverain Bien. Le stoïcisme de l'époque impériale, la dernière époque de ce courant philosophique, est représenté par Sénèque, Épictète et Marc Aurèle. Selon les stoïciens, le monde est régi par une stricte nécessité le cours des choses, ce qui arrive, est totalement hors de notre portée. Seule notre réaction face à ce que nous appelons à tort les hasards » de la vie est en notre pouvoir. Il faut donc apprendre à maîtriser ses passions, et à accepter les événements sans en pâtir. Pour être heureux, il faut que l'homme apprenne à ne désirer que ce qui dépend de lui, car désirer ce qui dépend de ce qui nous apparaît comme un hasard revient à se faire l'esclave de ses passions. Le seul pouvoir qu'a l'homme sur sa vie est le contrôle de ses désirs il lui faut donc supprimer tous les désirs qui dépendent du hasard » et des autres, et ne désirer que les choses qui dépendent de lui-même. C'est par la vertu que l'homme peut atteindre le bonheur. En ce sens, on peut dire que le bonheur ne réside pas dans la recherche du plaisir. La vertu permet d'atteindre un état stable, durable, et réalise l'excellence de l'homme. Au contraire, le plaisir est éphémère et n'élève pas l'homme. Manuel, trad. Emmanuel Cattin, Paris, GF Flammarion 2015Le seul pouvoir qu'a l'homme sur sa vie est le contrôle de ses désirs il lui faut donc supprimer tous les désirs qui dépendent du hasard » et des autres, et ne désirer que les choses qui dépendent de rapprocher des choses si dissemblables et même si opposées ? La vertu est chose élevée, sublime, royale, invincible, inépuisable ; le plaisir est chose basse, servile, faible, fragile qui s'établit et séjourne dans les mauvais lieux et la vie heureuse, De vita beata, trad. François Rosso, Paris, éd. Arléa 1995La vertu permet d'atteindre un état stable, durable, et réalise l'excellence de l'homme. Au contraire, le plaisir est éphémère et n'élève pas l'homme. Le stoïcisme préconise donc d'atteindre le bonheur par la tempérance plutôt que par le plaisir, en rendant son bonheur indépendant du monde extérieur. Le bonheur devient ce qui est visé à travers toutes les actions d'une personne. Il n'est donc pas seulement un état stable, mais une activité c'est en agissant conformément à la vertu que l'homme réalise son essence et trouve le bonheur. En outre, vivre une vie selon l'excellence qui est propre à l'être humain est source de plaisir. L'idée stoïcienne selon laquelle il faut apprendre à maîtriser ses passions et accepter l'ordre des choses a marqué de nombreux philosophes, tels que Montaigne ou Descartes. Ma troisième maxime était de tâcher toujours plutôt à me vaincre que la fortune, et à changer mes désirs que l'ordre du de la méthode, Paris, éd. Flammarion 2000Il faut, par un travail de la raison, parvenir à réorienter nos désirs en fonction de ce qui est possible. C'est ce travail sur les désirs qui doit permettre d'être exemple, il ne faut pas désirer la santé, car c'est une chose qui est indépendante de notre volonté ainsi, si on ne l'a pas, on ne sera pas malheureux puisque l'on n'a aucun pouvoir dessus. IIILe désir comme force de l'homme et affirmation de la joie menant au bonheur À contrepied des courants de pensée antiques, pour certains philosophes, le désir peut constituer une force de l'homme et permettre l'affirmation de la joie, ce qui mène au bonheur. ALe désir comme force de l'homme Au lieu de considérer le désir comme un élément empêchant le bonheur, on pourrait tenter de le considérer comme une force. En effet, le désir peut être défini comme ce qui anime l'homme, ce qui le pousse hors de lui. C'est ainsi que Spinoza nous propose de penser le désir comme ce qui pousse l'homme à continuer d'exister. Pour Spinoza, le désir n'est pas quelque chose d'extérieur à l'homme c'est l'expression de son essence. Notre corps et notre esprit ont des désirs qui les incitent à continuer d'exister et à se développer. Il faut apprendre à suivre notre nature profonde, laquelle s'exprime par ces désirs, par cette force vitale qui anime l'être humain. Le Désir est l'essence même de l'homme en tant qu'effort pour persévérer dans son Ethica, trad. Bernard Pautrat, Paris, éd. Seuil, coll. Points » 2010Pour Spinoza, le désir n'est pas quelque chose d'extérieur à l'homme c'est l'expression de son essence. Notre corps et notre esprit ont des désirs qui les incitent à continuer d'exister et à se développer. Il faut apprendre à suivre notre nature profonde, laquelle s'exprime par ces désirs, par cette force vitale qui anime l'être humain. BLa joie comme affirmation du bonheur Si le désir est une force constitutive de l'homme, celle-ci doit pouvoir être intégrée pleinement à sa poursuite du bonheur. En un sens, c'est l'idée que développe Henri Bergson lorsqu'il parle de la joie. Pour lui, la joie n'est pas simplement synonyme de plaisir c'est l'affirmation de la puissance créative de la vie, que chaque individu peut expérimenter lorsqu'il réalise quelque chose. Pour expliquer ce qu'est la joie, Henri Bergson la distingue du plaisir Le plaisir est une satisfaction qui se rapporte à un instant déterminé C'est un état superficiel et léger, qui prend fin rapidement et signifie simplement que l'individu continue de vivre. La joie est une satisfaction qui s'inscrit dans la durée Éprouver de la joie, c'est un état dense, durable, car c'est aussi éprouver tout ce passé qui a finalement conduit le sujet à cet état. La joie annonce toujours que la vie a réussi, qu'elle a gagné du terrain, qu'elle a remporté une victoire toute grande joie a un accent spirituelle. Essais et conférences, Paris, éd. Félix AlcanLa joie est le signe que l'individu est parvenu à se dépasser lui-même. Elle est la preuve de la capacité de l'individu à opérer une création de soi par soi », c'est-à-dire à augmenter son conclure, l'affirmation de la puissance du désir ne conduit pas nécessairement à la souffrance et au malheur. Dans la joie, le désir est créateur et sa force participe à un processus d'affirmation et de construction de soi-même. Il permet à l'homme de se dépasser et l'aide à accéder au bonheur. Franck, 57 ansMulhouse, Haut-RhinJe suis un homme très attentionné à l'écoute des autres un homme qui sait si tu veux et ce qui veut plus je suis à l'écoute des autres ma recherche de retrouver l'amour à portée de l'amour être heureux à deux dans la simplicité et le respectAnthony, 47 ansNantes, Loire-AtlantiqueHomme célibataire depuis un bon moment. Je suis de nature sensible et généreux, assez facile à vivre , respectueux. Je ne suis à la recherche, ni d’une relation éphémère, ni d échanges pour combler une solitude. Ma vie est saine, équilibrée et je souhaite simplement rencontrer...Martinbergero, 69 ansLa durantaye, CanadaJe très vraie aucun secret et j aimerais rencontré une seule femme gentille et très affectueuse pour la vie en campagne pour partager le bonheur des 2....écrit...Youtoo, 53 ansVulaines-sur-seine, Seine-et-Marne Le jour où je vais disparaître, j'aurai été poli avec la vie car je l'aurai bien aimée et beaucoup respectée. Je n'ai jamais considéré comme chose négligeable l'odeur des lilas, le bruit du vent dans les feuilles, le bruit du ressac sur le sable lorsque la mer est calme, le cla...Soufiane, 27 ansTaza, Taza-Al Hoceima-TaounateJ'espère que tu es en excellente santé. Je veux être là avec toi et je reste avec toi tout le temps. Si vous êtes triste, je vous rendrai heureux. Si vous êtes heureux, je serai si heureux. Je me présente je m'appelle Soufiane, c'est le nom du lion et de l'épée. J'ai 27 ans. Qu...Rudy, 24 ansLa celle-saint-cloud, YvelinesAujourd’hui je recherche une femme, prête à m’aimer, et a s’engager. Pour partager cette immense moment de bonheur à deux. Qui ai justement, le fait d’avoir peut-être un enfant… je sent, que j’ai besoin d’une fille sérieuse, et mature.. qui sais ce qu’elle veux.. Mais surtou... Philosophe de l’antiquité grecque 384-322 AVJC, Aristote rentre à l’Académie » de Platon à l’âge de 17 ans et restera son disciple pendant 20 ans. Mais celui qui se disait ami de Platon et plus encore de la vérité » critiquera les idées du maître et finira par fonder sa propre école le lycée ». En 343, il est choisi pour devenir le précepteur du futur Alexandre le Grand. Accusé d’impiété à la mort d’Alexandre, il doit quitter Athènes et s’exiler. • Pour Aristote, le bonheur est le but de la vie humaine, le bien suprême.• Le bonheur est un bien qui n’est pas fourni par l’extérieur mais qu’on doit trouver en soi-même, dans sa propre activité.• On le rencontre quand on concrétise nos spécificités d’êtres humains, c’est-à-dire quand on agit et qu’on le fait de façon raisonnée.• Le rapport à l’autre, et notamment l’amitié, sont des éléments importants du bonheur. Le bonheur est pour Aristote le Souverain Bien, c’est-à-dire le bien ultime, celui qu’on recherche pour lui-même et non en vue d’un autre bien. Il s’agit du bien vers lequel tous les autres sont orientés par exemple, bien peu de personnes souhaitent avoir de l’argent pour l’argent lui-même, mais on le recherche pour ce qu’il permet du temps sans travailler, des sorties, des vacances… et ce sont de ces choses-là qu’on attend un accroissement de bonheur. Le bonheur est ainsi quelque chose d’indépendant et d’auto-suffisant. Quelle est la nature du bonheur ? Si on s’arrête aux opinions, on constate vite qu’elles divergent. Ce qui représente le bonheur varie d’un individu à l’autre, et même varie pour la même personne en fonction des époques mon idéal de bonheur à 20 ans n’est pas le même que mon idéal de bonheur à 60 ans. C’est que le bonheur se pense souvent comme le comblement d’un manque si je suis malade, mon idéal de bonheur sera la santé, si je suis pauvre, ce sera la richesse. Dès lors que le manque est comblé, le désir se porte vers un autre objet, et l’idée que l’on se fait du bonheur change de contenu. Par delà ce concert d’opinions communes, Aristote constate qu’il est possible de distinguer 3 grandes façons d’entendre le bonheur, selon le type de vie que l’on mène une vie matérialiste 1, une vie politique 2 ou une vie intellectuelle 3. 1- Pour la masse et les gens les plus grossiers », le bonheur, c’est le plaisir ». Nombreux sont ceux qui confondent bonheur et plaisir et cherchent le bonheur dans la satisfaction des sens. Or, nous dit Aristote, ceci est un leurre. Le bonheur ne se trouve pas dans l’hédonisme. Il ne s’agit pas pour lui de nous détourner des plaisirs terrestres et matériels, au contraire, il est le premier à reconnaître qu’il est très difficile d’être heureux si l’essentiel nous manque. L’erreur, selon lui, est de croire que les plaisirs et les biens matériels constituent le but ultime, alors qu’ils ne sont au mieux que des moyens vers quelque chose de supérieur, qui constitue le vrai bonheur. Faute de voir qu’il existe un bien supérieur, on reste donc bloqué dans un hédonisme stérile. 2- Les esprits distingués et vraiment actifs placent le bonheur dans la gloire ». Dit autrement, ceux qui ont une vie sociale et politique active placent souvent le bonheur dans les succès et les honneurs. Pour l’individu, c’est une façon de faire valider ses qualités par la communauté en les rendant publiques. L’inconvénient avec cette conception du bonheur est qu’elle provient de quelque chose qui ne vient pas de l’intériorité de l’individu, mais qui lui est accordé de l’extérieur par la communauté. Que se passe-t-il, alors, le jour où les honneurs ne viennent plus ? 3- les sages, quant à eux, trouvent le bonheur en eux-mêmes, dans la contemplation. Le bonheur du sage a une dimension idéale et divine qui en fait plus un horizon qu’un véritable but à atteindre pour l’être humain. Il n’en faut pas moins développer cet aspect de nous-mêmes si nous voulons dépasser l’hédonisme et la compétition sociale. Le bonheur du sage nous renseigne sur la nature du bonheur véritable il se trouve en soi-même, ne dépend pas des aléas du monde extérieur, il est le résultat d’une activité volontaire qui est agréable pour l’individu, et en ce sens, est relativement continu. Est-il possible alors de déterminer un contenu fiable au bonheur ? Le bonheur ne peut qu’être recherché pour lui-même et non en vue d’une autre chose. Plaisir et gloire sont de ce type, et c’est ce qui explique qu’on puisse s’illusionner et les prendre pour le bonheur véritable. Pour découvrir quel est le bonheur de l’Homme, il faut s’interroger sur la nature et la fonction spécifique de l’être humain. Par exemple, la fin ultime de l’œil est de voir, quelle est la fin ultime de l’Homme ? Pour Aristote, si on compare l’être humain aux autres êtres vivants, on constate que ce qui fait sa nature spécifique est de mener la vie active de l’être doué de raison. Ainsi, la fin ultime de l’Homme, ce qui constitue son essence spécifique, est l’activité rationnelle. Pour Aristote, le bonheur se trouve dans l’activité rationnelle. Qu’est-ce que cela signifie ? D’abord que le bonheur n’est pas un état stable et passif où l’activité de penser serait suffisante pour apporter le bonheur. Au contraire, le bonheur est action, activation permanente de la fonction propre de l’individu. Le bonheur survient quand on agit selon la raison. Agir selon la raison, c’est donc agir de façon raisonnée, selon un certain nombre de principes et de valeur. Vous l’aurez compris la vertu joue un grand rôle dans l’accès au bonheur. La vertu, dans le vocabulaire d’Aristote, n’est pas à comprendre dans son sens judéo-chrétien, comme une chasteté ou encore comme une propension compassée à faire le bien. La vertu, chez Aristote, se trouve entre connaissance et action c’est une volonté de bien agir qui, à force de s’actualiser, devient une habitude. La vertu est donc à comprendre comme une tendance à bien agir soutenue par la volonté de bien faire. Nous sommes ce que nous répétons sans cesse. L’excellence n’est donc pas un acte, mais une habitude » . Il y a donc en fait deux éléments dans la vertu une vertu intellectuelle, qui s’acquiert par l’éducation et une vertu morale, qui s’acquiert par l’habitude de bien agir. La vertu qui conduit au bonheur est donc l’habitude d’une activité bien pensée. Et c’est ici que le plaisir revient dans la pensée d’Aristote. Il ne s’agit pas ici du plaisir hédoniste, mais au contraire du plaisir à agir selon sa nature, à actualiser ses potentialités d’homme rationnel. C’est un plaisir comme complétude de notre nature, c’est donc le plus humain des plaisirs. Aucune contrainte dans le bien agir de l’homme vertueux, au contraire, il ressent du plaisir en agissant bien. Plaisir et vertu se renforcent donc l’un l’autre. Le bonheur est donc une activité qui apporte un plaisir constant. Ce plaisir continu ne peut être apporté que par un plaisir intellectuel, intérieur, stable et non par un plaisir sensible, lié à un objet extérieur et qui s’épuise vite. Nous retrouvons ici le caractère autosuffisant qui doit caractériser le bonheur. Le bonheur ne peut venir que de nous-même. Tous les autres plaisirs conformes à ces critères sont donc des biens qui peuvent nous soutenir sur le chemin-habitude du bonheur l’amitié, l’art, un bon repas sans excès… Quelles sont alors les activités rationnelles qui peuvent nous mener vers le bonheur ? L’action conforme à ma nature peut être de deux sortes les actions de productions par exemple, la création d’une œuvre d’art ou la conception d’une machine et les actions qui ne renvoient à rien d’autre qu’elles-mêmes et s’auto-justifient la beauté du geste. Que sont les actions de ce second type ? L’Homme est un être social et il ne saurait trouver le bonheur en contraignant sa nature. C’est donc dans le commerce bien pensé avec autrui que l’Homme agit vraiment rationnellement et selon sa nature. À ce titre, Aristote considère l’amitié comme une condition du bonheur. L’Homme ne trouvera donc son plein épanouissement que dans la société, par ses relations avec autrui des relations personnelles avec les amis d’abord la famille n’avait pas grande presse dans la Grèce antique et plus largement dans ses relations sociales et engagements sociaux au sein de la cité. Textes de référence Aristote, Éthique à Nicomaque, Livre I et X 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID LVN_gtzEw3zvO5lvLGpXXnv7hniEJXvA7YbE7uGumU6kSp0GkW81Eg== Le bonheur est un concept difficile à définir. Malgré tout, de nombreux courants de pensée philosophique ont tenté de déterminer ce qui nous rend heureux. Le bonheur vu par les philosphes, Kant, Aristote ou même Nietzsche ont donné leur propre définition. Un concept abstrait qui pourtant, est source d’aspiration pour beaucoup d’entre nous ! Dans cet article, découvrez Comment le bonheur est-il perçu à travers l’oeil des plus grands philosophes ? Aristote “Le bien humain réside dans une activité de l’âme conforme à la vertu.” Pour Aristote, philosophe grec de l’Antiquité, le bonheur est le souverain du bien . Le but ultime de toutes nos actions. Le bonheur repose donc sur la conformité à la raison et à la vertu. Cependant, la vertu ne suffit pas au bonheur. En effet, Aristote met en avant le fait que l’homme a besoin d’avoir un corps en bonne santé, ainsi que des biens extérieurs. Epicure “Le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse.” Epicure, philosophe grec du courant de l’épicurisme, distingue les différents plaisirs. Le plaisir qui apporte souffrance et douleur ; et celui qui apporte la paix de l’âme. Selon Epicure, il faut que l’homme sache différencier ces deux plaisirs pour être heureux. Confucius “Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu’il réside dans la façon de la gravir.” Le sage chinois Confucius a lieu aussi apporté sa vision du bonheur. Le confucianisme inspire aujourd’hui de nombreux livres et blog. Il s’agit tout compte fait de savoir apprécier le moment présent, plutôt que de voir le bonheur comme un but à atteindre. Lao Tseu “Si vous êtes déprimé, vous vivez dans le passé. Si vous êtes anxieux, vous vivez dans le futur. Si vous êtes en paix avec vous-même, vous vivez dans le présent. » Considéré comme le père fondateur du taoïsme, ce sage chinois conseille à tout Homme de vivre dans l’instant présent. Sans se soucier de ses actes passés, ni de ceux futurs. Il s’agit concrètement de profiter des joies de la vie paisiblement. Emmanuel Kant “Le bonheur est un idéal de l’imagination et non de la raison.” Pour Emmanuel Kant, philosophe allemand du XVIIIe siècle, la notion de bonheur est la satisfaction des besoins et des désirs. Arthur Schopenhauer “Le bonheur positif et parfait est impossible ; il faut seulement s’attendre à un état comparativement moins douloureux.” Arthur Schopenhauer, philosophe allemand du XVIIIe siècle, la satisfaction des désirs ne s’identifie pas à la tranquillité. Pour ce philosophe, la quête du bonheur est donc une perte de temps, puisqu’il s’avère introuvable… John Stuart Mill “Les actions sont bonnes ou sont mauvaises dans la mesure où elles tendent à accroître le bonheur ou à produire le contraire du bonheur.” Philosophe et économiste britannique du XIXe siècle assimile l’idée du bonheur à une action utile. Pour lui, le bonheur c’est la somme de bonheur totalisé pour le plus grand nombre de personnes. Friedrich Nietzsche “Qu’est-ce que le bonheur ? Le sentiment que la puissance croît, qu’une résistance est en voie d’être surmontée.” Pour le philosophe allemand du XIXe siècle, la vie ne tend pas au bonheur. En effet, selon lui, la vie est une énergie qui pousse tout être vivant à étendre son pouvoir. Elle est donc à la fois force créatrice et destruction. Source 🎙 DÉCOUVREZ LE PODCAST C’est quoi le bonheur pour vous ? et retrouvez chaque semaine un entretien dans lequel Julien Peron. Il aborde avec ses des questions relatives au bonheur, à la connaissance de soi, aux médecines douces et au bien-être. 🎥 LE FILM C’est quoi le bonheur pour vous ? 1500 interviews, 800 000 km à travers le monde, 25 pays et 600 interviews publiées sur la chaîne youtube Julien Peron . Avec pour objectif celui réveiller les consciences et semer des graines de bonheur !

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