cheikh anta diop volney et le sphinx
COLLOQUECHEIKH ANTA DIOP LE 16 SEPTEMBRE 2021 A TOULOUSE 13 09 2021. TAMERY SEMATAWY, LIBRAIRIE KAMITE PANAFRICAINE, Anime un stand de livres à Toulouse le JEUDI 16 SEPTEMBRE 2021, 10 H – 18 H, à l’occasion du COLLOQUE CHEIKH ANTA DIOP, organisé par AFRICLAP avec pour INVITE D’HONNEUR, LE
Cheikhanta diop, volney et le sphinx (0 avis) Donner votre avis. Parution le 11/07/2000. Ajouter à une liste. Livre papier. 33,30 € Indisponible
CheikhAnta Diop, Volney et le Sphinx de Théophile Obenga EN ARRÊT DE COMMERCIALISATIN PAR L'EDITEUR. 49,00 € TTC Ajouter au panier Description Détails du produit Avis (0) INDISPONIBLE. OUVRAGE EN ARRÊT DE COMMERCIALISATION PAR L'EDITEUR.
Ilobtient confirmation de sa pensée première concernant la race des anciens Egyptiens en visitant le Sphinx de Gizeh: " J Cheikh Anta Diop Volvey et le Sphinx. Adolphe Bossange : Notice sur la vie et les écrits de Volney shenoc le 11/09/06 [Peuples Noirs][litterature] ©2006 Shenoc. Tous droits réservés.
OBENGA Th : Cheikh Anta DIOP, Volney et le Sphinx Contribution de Cheikh Anta DIOP, à l’histographie mondiale, paris présence Africaine/Khepera, 1996, pp.225-233. DIOP, Ch A : Nations nègre et culture-Paris, présence Africaine, 1954,390p. cet ouvrage a été depuis réédité en 1964 et en 1979. Le professeur Jean DEVISSE était un
nonton film sweet and sour sub indo. Cheikh Anta Diop, jalons biographiques et bibliographiques Contexte historique d’émergence de son œuvre — L’idéologie occidentale dominante et l’histoire de l’Afrique — La falsification de l’histoire comment l’Égypte ancienne a été arrachée de son univers naturel négro-africain — La résistance africaine — La restauration de la conscience historique africaine Cheikh Anta Diop naît en 1923 dans un petit village du Sénégal, Caytou. L’Afrique est sous la domination coloniale européenne qui a pris le relai de la traite négrière atlantique commencée au 16ème siècle. La violence dont l’Afrique est l’objet, n’est pas de nature exclusivement militaire, politique et économique. Théoriciens Voltaire, Hume, Hegel, Gobineau, Lévy Bruhl, etc. et institutions d’Europe l’institut d’ethnologie de France créé en 1925 par L. Lévy Bruhl, par exemple, s’appliquent à légitimer au plan moral et philosophique l’infériorité intellectuelle décrétée du Nègre. La vision d’une Afrique anhistorique et atemporelle, dont les habitants, les Nègres, n’ont jamais été responsables, par définition, d’un seul fait de civilisation, s’impose désormais dans les écrits et s’ancre dans les consciences. L’Égypte est ainsi arbitrairement rattachée à l’Orient et au monde méditerranéen géographiquement, anthropologiquement, culturellement. C’est donc dans un contexte singulièrement hostile et obscurantiste que Cheikh Anta Diop est conduit à remettre en cause, par une investigation scientifique méthodique, les fondements mêmes de la culture occidentale relatifs à la genèse de l’humanité et de la civilisation. La renaissance de l’Afrique, qui implique la restauration de la conscience historique, lui apparaît comme une tâche incontournable à laquelle il consacrera sa vie. C’est ainsi qu’il s’attache, dès ses études secondaires à Dakar et St Louis du Sénégal, à se doter d’une formation pluridisciplinaire en sciences humaines et en sciences exactes, nourrie par des lectures extrêmement nombreuses et variées. S’il acquiert une remarquable maîtrise de la culture européenne, il n’en est pas moins profondément enraciné dans sa propre culture. Sa parfaite connaissance du wolof, sa langue maternelle, se révèlera être l’une des principales clés qui lui ouvrira les portes de la civilisation pharaonique. Par ailleurs, l’enseignement coranique le familiarise avec le monde arabo-musulman. A partir des connaissances accumulées et assimilées sur les cultures africaine, arabo-musulmane et européenne, Cheikh Anta Diop élabore des contributions majeures dans différents domaines esquissées ci-après. L’œuvre de Cheikh Anta Diop La reconstitution scientifique du passé de l’Afrique et la restauration de la conscience historique. Au moment où Cheikh Anta Diop entreprend ses premières recherches historiques années 40 l’Afrique noire ne constitue pas "un champ historique intelligible" pour reprendre une expression de l’historien britannique Arnold Toynbee. Il est symptomatique qu’encore au seuil des années 60, dans le numéro d’octobre 1959 du Courrier de l’UNESCO, l’historien anglo-saxon Basile Davidson introduise son propos sur la "Découverte de l’Afrique" par la question "Le Noir est-t-il un homme sans passé ?" Dans son ouvrage Cheikh Anta Diop, Volney et le Sphinx, Théophile Obenga montre en quoi consiste l’originalité et la nouveauté de la problématique historique africaine ouverte et développée par Cheikh Anta Diop "En refusant le schéma hégélien de la lecture de l’histoire humaine, Cheikh Anta Diop s’est par conséquent attelé à élaborer, pour la première fois en Afrique noire une intelligibilité capable de rendre compte de l’évolution des peuples noirs africains, dans le temps et dans l’espace [...] Un ordre nouveau est né dans la compréhension du fait culturel et historique africain. Les différents peuples africains sont des peuples "historiques" avec leur État l’Égypte, la Nubie, Ghana, Mali, Zimbabwe, Kongo, Bénin, etc. leur esprit, leur art, leur science. " pp. 27-28. Nations nègres et Culture – De l’Antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de l’Afrique d’aujourd’hui– que publie en 1954 Cheikh Anta Diop aux Éditions Présence Africaine créées par Alioune Diop est le livre fondateur d’une écriture scientifique de l’histoire africaine. Les principales thématiques développées par Cheikh Anta Diop Les thématiques présentes dans l’œuvre de Cheikh Anta Diop peuvent être regroupées en six grandes catégories a. L’origine de l’homme et ses migrations. Parmi les questions traitées l’ancienneté de l’homme en Afrique, le processus de différentiation biologique de l’humanité, le processus de sémitisation, l’émergence des Berbères dans l’histoire, l’identification des grands courants migratoires et la formation des ethnies africaines. b. La parenté Égypte ancienne/Afrique noire. Elle est étudiée selon les aspects suivants le peuplement de la vallée du Nil, la genèse de la civilisation égypto-nubienne, la parenté linguistique, la parenté culturelle, les structures socio-politiques, etc. recherche sur l’évolution des sociétés. Plusieurs développements importants sont consacrés à la genèse des formes anciennes d’organisation sociale rencontrées dans les aires géographiques méridionale Afrique et septentrionale Europe, à la naissance de l’État, à la formation et l’organisation des États africains après le déclin de l’Égypte, à la caractérisation des structures politiques et sociales africaines et européennes avant la période coloniale ainsi qu’à leur évolution respective, aux modes de production, aux conditions socio-historiques et culturelles qui ont présidé à la Renaissance européenne. d. L’apport de l’Afrique à la civilisation. Cet apport est restitué dans de nombreux domaines la métallurgie, l’écriture, les sciences mathématiques, astronomie, médecine, ..., les arts et l’architecture, les lettres, la philosophie, les religions révélées judaïsme, christianisme, islam, etc. e. Le développement économique, technique, industriel, scientifique, institutionnel, culturel de l’Afrique. Toutes les questions majeures que pose l’édification d’une Afrique moderne sont abordées maîtrise des systèmes éducatif, civique et politique avec l’introduction et l’utilisation des langues nationales à tous les niveaux de la vie publique ; l’équipement énergétique du continent ; le développement de la recherche fondamentale ; la représentation des femmes dans les institutions politiques ; la sécurité ; la construction d’un État fédéral démocratique, etc. La création par Cheikh Anta Diop du laboratoire de datation par le radiocarbone qu’il dirige jusqu’à sa disparition est significative de toute l’importance accordée à "l’enracinement des sciences en Afrique". f. L’édification d’une civilisation planétaire. L’humanité doit rompre définitivement avec le racisme, les génocides et les différentes formes d’esclavage. La finalité est le triomphe de la civilisation sur la barbarie. Cheikh Anta Diop appelle de ses vœux l’avènement de l’ère qui verrait toutes les nations du monde se donner la main "pour bâtir la civilisation planétaire au lieu de sombrer dans la barbarie" Civilisation ou Barbarie, 1981. L’aboutissement d’un tel projet suppose – la dénonciation de la falsification moderne de l’histoire "La conscience de l’homme moderne ne peut progresser réellement que si elle est résolue à reconnaître explicitement les erreurs d’interprétations scientifiques, même dans le domaine très délicat de l’Histoire, à revenir sur les falsifications, à dénoncer les frustrations de patrimoines. Elle s’illusionne, en voulant asseoir ses constructions morales sur la plus monstrueuse falsification dont l’humanité ait jamais été coupable tout en demandant aux victimes d’oublier pour mieux aller de l’avant" Cheikh Anta Diop, Antériorité des civilisations nègres – mythe ou vérité historique ?, Paris, Présence Africaine, p. 12. – la réaffirmation de l’unité biologique de l’espèce humaine fondement d’une nouvelle éducation qui récuse toute inégalité et hiérarchisation raciales "... Donc, le problème est de rééduquer notre perception de l’être humain, pour qu’elle se détache de l’apparence raciale et se polarise sur l’humain débarrassé de toutes coordonnées ethniques." Cheikh Anta Diop, "L’unité d’origine de l’espèce humaine", in Actes du colloque d’Athènes Racisme science et pseudo-science, Paris, UNESCO, coll. Actuel, 1982, pp. 137-141. L’actualité de Cheikh Anta Diop Comment élaborer une véritable stratégie de développement de l’Afrique éducation, santé, défense, énergie, recherche, industrie, institutions politiques, sport, culture, etc. ? Quelles sont les conditions du progrès de la conscience humaine et de l’émergence d’une civilisation planétaire ayant définitivement rompu avec la barbarie ? Cheikh Anta Diop montre que des réponses pertinentes à ces interrogations capitales exigent une connaissance la plus objective possible de son histoire, aussi loin que l’on puisse remonter dans le temps. C’est à cette première grande tâche que Cheikh Anta Diop s’est attelé, celle de la restitution de l’histoire du continent africain depuis la préhistoire, par une recherche scientifique pluridisciplinaire. Il est ainsi le refondateur de l’histoire de l’Afrique. Outre la connaissance du passé réel de l’Afrique et de l’humanité en général, Cheikh Anta Diop assigne quatre buts à ses travaux 1. La restauration de la conscience historique africaine, c’est-à-dire la conscience d’avoir une histoire. La restauration de cette conscience historique implique que l’égyptologie soit développée en Afrique noire et que la civilisation nubio-égyptienne soit revisitée dans tous les domaines par les Africains eux-mêmes “Seul l’enracinement d’une pareille discipline scientifique [l’égyptologie] en Afrique Noire amènera à saisir, un jour, la nouveauté et la richesse de la conscience culturelle que nous voulons susciter, sa qualité, son ampleur, sa puissance créatrice”. “Dans la mesure où l’Égypte est la mère lointaine de la science et de la culture occidentales, comme cela ressortira de la lecture de ce livre, la plupart des idées que nous baptisons étrangères ne sont souvent que les images, brouillées, renversées, modifiées, perfectionnées, des créations de nos ancêtres judaïsme, christianisme, islam, dialectique, théorie de l’être, sciences exactes, arithmétique, géométrie, mécanique, astronomie, médecine, littérature roman, poésie, drame, architecture, arts, etc. [...] Autant la technologie et la science moderne viennent d’Europe, autant dans l’Antiquité, le savoir universel coulait de la vallée du Nil vers le reste du monde, et en particulier vers la Grèce, qui servira de maillon intermédiaire. Par conséquent aucune pensée, n’est, par essence, étrangère à l’Afrique, qui fut la terre de leur enfantement. C’est donc en toute liberté que les Africains doivent puiser dans l’héritage intellectuel commun de l’humanité, en ne se laissant guider que par les notions d’utilité et d’efficience.” "L’Africain qui nous a compris est celui-là qui, après la lecture de nos ouvrages, aura senti naître en lui un autre homme, animé d’une conscience historique, un vrai créateur, un Prométhée porteur d’une nouvelle civilisation et parfaitement conscient de ce que la terre entière doit à son génie ancestral dans tous les domaines de la science, de la culture et de la religion." C. A. Diop, Civilisation ou Barbarie 2. Le rétablissement de la continuité historique, c’est-à-dire restituer dans l’espace et dans le temps l’évolution des sociétés et États africains, notamment de la préhistoire au XVIème siècle, période la plus méconnue. Cheikh Anta Diop insiste dans ses écrits sur le fait que la recherche socio-historique est loin d’être conçue comme un repli sur soi ou une simple délectation du passé “Le rôle de la sociologie africaine est de faire le bilan du passé pour aider l’Afrique à mieux affronter le présent et l’avenir.” C. A. Diop, Antériorité des civilisations nègres – Mythe ou vérité historique ? “La relativité de nos structures, ainsi mises en évidence, pourrait nous aider à dégager les bases théoriques d’un dépassement de nos sociétés à castes, dépassement qui ne sera irréversible que s’il est fondé sur la connaissance du pourquoi des choses. N’est-ce pas cela, la révolution sociale, ou en tout cas un de ses aspects les plus importants dans nos pays ?” C. A. Diop, Civilisation ou Barbarie L’étude socio-historique des civilisations africaines permet d’identifier les valeurs qui ont fait leur grandeur et les facteurs ayant engendré leur déclin, d’élaborer les stratégies pour le développement du continent. 3. La construction d’une civilisation planétaire. Cheikh Anta Diop entend contribuer “[…] au progrès général de l’humanité et à l’éclosion d’une ère d’entente universelle […] et “Nous aspirons tous au triomphe de la notion d’espèce humaine dans les esprits et dans les consciences, de sorte que l’histoire particulière de telle ou telle race s’efface devant celle de l’homme tout court. On n’aura plus alors qu’à décrire, en termes généraux qui ne tiendront plus compte des singularités accidentelles devenues sans intérêt, les étapes significatives de la conquête de la civilisation par l’homme, par l’espèce humaine tout entière. L’âge de la pierre taillée et la conquête du feu, le néolithique et la découverte de l’agriculture, l’âge des métaux, la découverte de l’écriture etc., etc. ne seront plus décrits que comme les instants émouvants des rapports dialectiques de l’homme et de la Nature, la série des “défis” de la Nature sans cesse relevés victorieusement par l’homme”. C. A. Diop, Antériorité des civilisations nègres – Mythe ou vérité historique ? "Le climat, par la création de l’apparence physique des races, a tracé des frontières ethniques qui tombent sous le sens, frappent l’imagination et déterminent les comportements instinctifs qui ont fait tant de mal dans l’histoire. Tous les peuples qui ont disparu dans l’histoire, de l’Antiquité à nos jours, ont été condamnés, non par une quelconque infériorité originelle, mais par leurs apparences physiques, leurs différences culturelles. […] Donc, le problème est de rééduquer notre perception de l’être humain, pour qu’elle se détache de l’apparence raciale et se polarise sur l’humain débarrassé de toutes coordonnées ethniques.” C. A. Diop, “L’unité d’origine de l’espèce humaine”, Colloque "Racisme, Science et Pseudo-Science", organisé à Athènes par l’UNESCO en 1982 L’accès à ce futur souhaité exige par conséquent de rompre avec le racisme. De rompre avec le “mensonge culturel” qui a consisté à nier l’humanité des Nègres, à nier l’histoire de l’Afrique. Ce “mensonge culturel” encore aujourd’hui réside dans la négation de l’appartenance de l’Égypte pharaonique au monde négro-africain ainsi que dans la minimisation du rôle civilisateur de cette Égypte dans l’Antiquité. Il exige de vaincre les obstacles qui empêchent le développement de l’Afrique, menacent sa sécurité et hypothèquent sa survie. Il faut “veiller à ce que l’Afrique ne fasse pas les frais du progrès humain”, “froidement écrasée par la roue de l’histoire”, et donc “On ne saurait échapper aux nécessités du moment historique auquel on appartient”. C. A. Diop, Antériorité des civilisations nègres – Mythe ou vérité historique ? Aujourd’hui, ce moment historique est celui de la renaissance africaine. 4. La renaissance africaine. Cheikh Anta Diop avait 25 ans lorsque, étudiant à Paris, en 1948, il définissait le contenu et les conditions de la renaissance africaine dans un article intitulé “Quand pourra –t-on parler d’une renaissance africaine ?”. Dans cette perspective, l’acheminement vers un État fédéral devient une urgence continentale car un tel ensemble géo-politique serait à même de sécuriser, de structurer et d’optimiser le développement du continent africain “Il faut faire basculer définitivement l’Afrique Noire sur la pente de son destin fédéral [...] seul un État fédéral continental ou sub-continental offre un espace politique et économique, en sécurité, suffisamment stabilisé pour qu’une formule rationnelle de développement économique de nos pays aux potentialités diverses puisse être mise en œuvre.” C. A. Diop, préface du livre de Mahtar Diouf, Intégration économique, perspectives africaines, 1984. Cheikh Anta Diop termine son ouvrage Les fondements économiques et culturels d’un État fédéral d’Afrique noire par quatorze propositions d’actions concrètes allant du domaine de l’éducation à celui de l’industrialisation. Entre autres, il relève une double nécessité vitale – celle de la définition d’une politique de recherche scientifique efficiente “L’Afrique doit opter pour une politique de développement scientifique et intellectuel et y mettre le prix ; sa vulnérabilité excessive des cinq derniers siècles est la conséquence d’une déficience technique. Le développement intellectuel est le moyen le plus sûr de faire cesser le chantage, les brimades, les humiliations. L’Afrique peut redevenir un centre d’initiatives et de décisions scientifiques, au lieu de croire qu’elle est condamnée à rester l’appendice, le champ d’expansion économique des pays développés ”. celle de la définition d’une doctrine énergétique africaine et d’industrialisation véritable “Il s’agit de proposer un schéma de développement énergétique continental qui tienne compte à la fois des sources d’énergie renouvelables et non renouvelables, de l’écologie et des progrès techniques des prochaines décennies … L’Afrique Noire devra trouver une formule de pluralisme énergétique associant harmonieusement les sources d’énergies suivantes 1. Énergie hydroélectrique barrages, 2. Énergie solaire, 3. Énergie géothermique, 4. Énergie nucléaire, 5. Les hydrocarbures pétrole, 6. Énergie thermonucléaire” auxquelles il ajoute le vecteur énergétique hydrogène. Source
Cheikh Anta Diop 1923-1986 fut un pionnier de la recherche historique africaine et de l'égyptologie moderne. Présence Africaine Le 7 février 1986, disparaissait le Sénégalais Cheikh Anta Diop, auteur du célèbre Nations nègres et cultures. Ses thèses iconoclastes, fondées sur une érudition scientifique et pluridisciplinaires, avaient fait l’effet d’une bombe à la parution de l'ouvrage en 1954. A l'occasion du 30e anniversaire de la disparition de l'historien, RFI a interrogé le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne sur la portée de l’œuvre de Diop. Souleymane Bachir Diagne, 61 ans, vit aux Etats-Unis où il enseigne la littérature et la philosophie à l’université de Columbia. Entretien. Nous commémorons cette année le 30e anniversaire de la disparition de Cheikh Anta Diop. Je crois que vous l’avez connu personnellement. Quel genre de personnage était-il ? Je l’ai rencontré une seule fois. Je m'en souviens encore. Je sortais de mon agrégation de philosophie lorsque mon oncle Pathé Diagne, qui était l’un de ses amis, m’a amené le voir. C’était un monsieur très courtois et attentif. On a parlé de mes études et de l’importance qu’il attachait à la réflexion philosophique. Il m’a dit que l’Afrique avait besoin de philosophes pour penser son présent et son avenir. J’étais un peu intimidé par ce grand personnage dont j’avais lu, comme tous les Sénégalais, les écrits sur l’Egypte, et notamment son livre intitulé Antériorité des civilisations nègres mythe ou vérité historique ? que j’avais dévoré au sortir de la terminale. Quel impact ces lectures ont-elles eu sur vous ? Elles ont eu un impact immense sur moi comme sur beaucoup de jeunes Africains grandissant dans des sociétés postcoloniales et dominées. Elles m’ont aidé à structurer ma pensée. Tous les Africains qui ont lu Cheikh Anta Diop sont marqués à jamais par la simplicité et la force de sa narration. Moi, j’ai retenu de mes lectures diopiennes » trois grandes idées. Primo, la civilisation égyptienne est une civilisation profondément africaine et d’ailleurs l’Egypte n’est pas compréhensible sans son ancrage africain, tout comme l’histoire africaine ne se comprendrait pas sans sa connexion avec l’Egypte. Quelles sont les deux autres idées que vous avez retenues ? La deuxième leçon importante, ce fut la découverte que l’Afrique ne se réduisait pas à sa tradition orale et que l’érudition écrite avait une longue histoire sur notre continent. Comme l’a écrit Diop, on ne peut pas parler de philosophie africaine en ignorant que cette discipline était enseignée dans des grandes villes comme Tombouctou ou Djenné dans une tradition écrite depuis des époques médiévales. La lecture de Cheikh Anta Diop m’a convaincu que la démarche ethnologique ne suffisait pas et qu’il fallait une démarche proprement historique pour pouvoir situer l’histoire intellectuelle de l’Afrique à l’intérieur de celle du monde musulman et plus généralement, à l'intérieur de la tradition de l’érudition écrite. Enfin, la troisième grande idée que Diop développe dans son œuvre, c’est celle de l’unité culturelle et politique africaine. Son volontarisme panafricaniste n’est pas sans rappeler l’appel à l’unité africaine d’un Senghor ou d’un Nkrumah. Vous avez connu Cheikh Anta Diop, mais aussi Senghor. Il semblerait que leurs relations étaient plutôt tendues ? On a exagéré sur les divergences intellectuelles entre ces deux grands Sénégalais. Certes, Senghor et Diop n’étaient pas sur la même longueur d’onde sur le plan politique, mais maintenant que tous les deux sont morts et que la passion politique est retombée, les points de convergence apparaissent davantage, notamment sur les questions de l’unité culturelle du monde noir. Parmi les thèses iconoclastes de Cheikh Anta Diop, il y a aussi son affirmation que les Grecs auraient tout appris des Egyptiens, de la philosophie jusqu’aux sciences. Faisait-il de l’afrocentrisme ? C’était évidemment excessif d’affirmer que les Grecs avaient tout appris des Egyptiens, mais Cheikh Anta Diop avait eu raison de questionner la présentation de l’histoire intellectuelle de l’Occident comme un parcours totalement exceptionnel, sans lien avec d’autres parcours civilisationnels. Les Occidentaux nous disent que tout a commencé par la Grèce. On nous parle de miracle grec », ce qui impliquerait que la Grèce ne naît que d’elle-même et que sa civilisation n’aurait eu aucun lien avec le monde antique environnant. Diop a montré, avec des preuves à l’appui, puisées autant dans l’archéologie, l’histoire que dans la linguistique, que les échanges avaient bel et bien eu lieu entre le monde grec et le monde égyptien. Platon lui-même a reconnu dans ses dialogues la dette de la Grèce à l’égard de l’Egypte. C’est à partir de Hegel que la démarche philosophique est conçue comme étant propre à l’Europe, alors qu’avant Hegel les philosophes européens étaient tout à fait conscients que la philosophie était le produit d’une conversation entre des cultures, entre des penseurs venant des aires culturelles différentes. Avant d’être afrocentriste », Cheikh Anta Diop interpelle l’européocentrisme de la pensée occidentale. D’où la méfiance et la condescendance dont celui-ci a été victime si longtemps. Pourquoi les idées de Cheikh Anta Diop semblent déranger moins aujourd’hui ? Dans les années 1950 lorsque Cheikh Anta Diop a été empêché de présenter sa thèse sur l'africanité de l'Egypte à la Sorbonne, l'université occidentale vivait encore sur l'héritage de la domination de la pensée occidentale qui supportait mal les mises en cause de sa supériorité. L'Occident seul savait philosopher »... L'Afrique était trop arriérée pour avoir abrité une civilisation aussi brillante que la civilisation égyptienne. Puis, les idées défendues par l'historien africain ont fait leur chemin et ont fini par s'imposer, notamment à la suite du colloque international du Caire de 1974, organisée sous l'égide de l'Unesco. Ce colloque est venu conforter les thèses de Diop sur l'Egypte africaine. Vous enseignez depuis plusieurs années aux Etats-Unis. De quelle réputation Cheikh Anta Diop jouit-il aujourd'hui auprès de l'intelligentsia américaine ? Son œuvre fait partie aujourd'hui de ce qu'on appelle le canon » de la littérature postcoloniale. Elle est associée à l'affirmation de l'africanité de l'Egypte. Antériorité des civilisation nègres est sans doute son ouvrage le plus connu parmi les intellectuels américains.
Le livre Nation nègres et cultures », est le fruit de recherches phénoménales, menées par Cheikh Anta Diop, afin de restaurer l’histoire de l’Afrique noire longtemps occultée. À cette époque, le racisme scientifique, porté par d’éminentes figures, était enraciné dans la société occidentale, et avait attribué au blanc l’être cartésien par excellence, la paternité de toutes les civilisations, et défini le noir, comme un être primitif, émotif, incapable de la moindre logique. Les Égyptiens de l’antiquité étaient noirs C’est dans ce torrent de certitudes racistes, que Cheikh Anta Diop, jeune homme de 27 ans, va prendre l’idéologie dominante à contre-pied, en affirmant que les Égyptiens de l’antiquité, précurseurs de la civilisation et des sciences étaient des noirs. Il ne fait pas que l’affirmer, il le prouve. Cette thèse fit l’effet d’un séisme, et comme elle dérangeait, il fallait le faire taire. On ne peut cacher le soleil avec la main dit le proverbe africain. Même si l’université de la Sorbonne rejette sa thèse en 1951, Présence africaine éditera le livre en 1954. Nonobstant les preuves qui ne manquent pas dans son livre, des scientifiques pétris de préjugés essaieront par tous les moyens, de jeter le discrédit sur son travail. Jugées trop révolutionnaires, certains intellectuels africains avaient du mal à adhérer aux idées véhiculées dans le livre. Aimé Césaire fut l’un des rares à le soutenir. Dans discours sur le colonialisme », il qualifiera le livre de Cheikh Anta Diop de livre le plus audacieux qu’un nègre n’ait jamais écrit » Il a fallu attendre le colloque de l’Unesco en 1974, pour que la plus grande partie de ses thèses soient finalement reconnues dans sa façon d’écrire, sa culture et sa façon de penser, l’Egypte était africaine » telles furent les conclusions de ce sommet. Les preuves de la négritude de l’Egypte antique 1Statue en grès du pharaon Montouhotep II environ 2055-2004 avant JC, provenant de Deir elBahari, situé sur la rive gauche du Nil face à Louxor. Elle est exposée au Musée national égyptien au Caire. AFP – Luisa Ricciarini/Leemage Le combat fut de longue haleine, et pourtant, bien avant lui, la paternité de la civilisation Égyptienne avait été attribué à la race noire. Dans les témoignages de savants grecs comme Hérodote, Aristote, qui étaient des témoins oculaires, la peau noire et les cheveux crépus des Égyptiens étaient mentionnés. Aristote disait d’eux qu’ils étaient agan malane » pour décrire leur peau ce qui signifiait excessivement noir. Au 18e s, le comte de Volney, historien français, devant les évidences accablantes, tira les mêmes conclusions Les Coptes sont donc proprement les représentants des Egyptiens et il est un fait singulier qui rend cette acception encore plus probable. En considérant le visage de beaucoup d’individus de cette race, je lui ai trouvé un caractère particulier qui a fixé mon attention tous ont un ton de peau jaunâtre et fumeux, qui n’est ni grec, ni arabe ; tous ont le visage bouffi, l’œil gonflé, le nez écrasé, la lèvre grosse ; en un mot, une vraie figure de Mulâtre. J’étais tenté de l’attribuer au climat, lorsqu’ayant visité le Sphinx, son aspect me donna le mot de l’énigme. En voyant cette tête caractérisée de nègre dans tous ses traits, je me rappelais ce passage remarquable d’Hérodote, où il dit Pour moi, j’estime que les Colches sont une colonie des Egyptiens, parce que, comme eux, ils ont la peau noire et les cheveux crépus », c’est à dire que les anciens Egyptiens étaient de vrais nègres de l’espèce de tous les naturels de l’Afrique.» Une des autres preuves irréfutables du caractère nègre des anciens Égyptiens, étaient la couleur de leurs dieux. Osiris et Thot pour ne citer qu’eux étaient noirs. Les représentations foncées des pharaons et les coiffures qu’ils arboraient, étayent aussi la négritude de l’Égypte antique. voir les représentations de MENTOUHOTEP 1er et NÉFERTARI L’analogie va au-delà des traits physiques et capillaires. Des valeurs propres à l’Égypte antique, comme le totémisme sont encore présentes en Afrique noire. Une étude comparée linguistique, souligne des similitudes entre l’Égyptien et les langues africaines comme le Valaf et le Serereliste non exhaustive. Au vue de ces arguments, la conclusion est sans appel L’invention de l’écriture, des sciences nous la devons à des noirs. La culture grecque qui a inspiré la culture romaine, tire ses sources de l’Afrique nègre. Pythagore est resté en Egypte pendant 22 ans, de 558 à 536 av. J-C. Platon y est resté de 399 à 387 av. C’est par conséquent là-bas, aux pieds des prêtres Égyptiens, qu’ils ont puisé le savoir qui a fait leur gloire. L’Egypte pharaonique qui a été leur institutrice pendant si longtemps fait partie du patrimoine du Monde Noir. Elle est elle-même fille de l’Ethiopie. Et dans sa façon d’écrire, sa culture et sa façon de penser, l’Egypte était africaine ». Donner à l’homme noir la place qui lui revient dans l’histoire de l’humanité Le fait que ce pan de l’histoire de l’humanité, ait été balayé du revers de la main, était lié au besoin de justifier la colonisation. On invente alors le nègre barbare, à qui on apporte la culture. Cette propagande avait du mal à accepter, que la société africaine était structurée, et avancée, avant l’arrivée des colons. Que l’émancipation des femmes n’était pas un problème. La société africaine étant matriarcale, les femmes occupaient des postes de responsabilité, bien avant que ce fut le cas en Europe. Le but de Cheikh Anta Diop en restituant cette vérité, était de redonner au continent oublié ses lettres de noblesse. Il ne s’agissait pas d’éveiller des relents sous-jacents de complexe de supériorité, pouvant déboucher sur des formes nazisme. […] la civilisation dont il [le Nègre] se réclame eût pu être créée par n’importe quelle autre race humaine – pour autant que l’on puisse parler d’une race – qui eût été placée dans un berceau aussi favorable, aussi unique” [Cheikh Anta Diop, Nations nègres et Culture]. Loin d’être un raciste comme voulait le décrire ses détracteurs, Cheikh Anta Diop était un grand humaniste, qui a été reconnu comme tel. Son travail a consisté à combattre le racisme scientifique, et à prouver que l’intelligence n’est nullement liée à la couleur de peau. Il a remis en cause la conception de la race dominante, ce qu’on peut considérer comme un apport non négligeable à l’histoire de l’humanité. L’héritage de Cheikh Anta Diop Des années plus tard, comment contribuons-nous à la propagation de l’héritage colossal de Cheikh Anta Diop ? Il prônait une Afrique unie, rassemblée, après s’être forgée une identité forte qui servirait de fondation solide. Où en sommes-nous avec le panafricanisme ?Avec l’adaptation de nos langues aux réalités et aux sciences comme il en a fait l’expérience avec le Valaf dans le livre ? Avec la décolonisation des mentalités ? Force est de constater que ces sujets restent d’actualité. La tâche qui nous incombe aujourd’hui, est de contribuer TOUS à l’émergence de notre continent qui sera d’abord culturelle. Dans le domaine scolaire, nous devons implémenter des manuels adapter à nos réalités. Adaptons nos langues aux réalités modernes. Il ne s’agit pas de bannir les langues coloniales acquises, mais revaloriser les nôtres et les adapter aux sciences modernes. C’est les pieds solidement ancrés dans ses racines, libre de toute aliénation, détachée du joug du colonial, et de l’aliénation du colonisé, que l’Afrique connaîtra sa vraie valeur, et qu’elle pourra prendre sa place sur l’échiquier mondial. Cette refondation qui ne doit pas se faire dans une démarche belliqueuse, engendrera des africains fiers de leurs origines, qui prendront leur destinée en main. Une contribution de Gisèle Doh, fondatrice de l’Association les racines du baobab créatrice du blog
ou la conception méprisante de l’humanité Hegel le “Philosophe” Ce qui caractérise en effet les Nègres, c’est précisément que leur conscience n’en est pas encore arrivée à l’intuition de quelque objectivité ferme, par exemple, Dieu, la loi ou l’homme se tiendrait avec sa volonté, en ayant l’intuition de son être… “Le devoir suprême, l’essence de l’esprit, est de se connaître soi-même et de se réaliser. C’est ce qu’il accomplit dans l’histoire il se produit sous certaines formes déterminées, et ces formes sont les peuples historiques. Chacun de ces peuples exprime une étape, désigne une époque de l’histoire universelle.”Georg Wilhelm Friedrich Hegel, la raison dans l’histoire. Introduction à la philosophie de l’histoire* Hegel a laissé son empreinte dans le domaine de la philosophie, sa conception idéologique est encore de nos jours étudiée dans diverses écoles. Sa conception de l’homme noir est encore perçue et acceptée comme une évidence malgré le fait qu’il n’a jamais mis les pieds en Afrique pour étayer ses dires et que certains de ses contemporains, dont Olfert Dapper et l’Abbé Grégoire, ont su mettre en évidence à travers leurs écrits la grandeur morale et intellectuelle des hommes noirs. Quelles étaient les vraies motivations d’Hegel? Georg Wilhelm Friedrich Hegel 1770-1831 est sans doute un penseur, dans les temps moderne, à avoir conçu et interprété l’histoire de manière idéologique comme dimension fondamentale de l’existence du Monde. L’histoire pensée à la fois comme mode d’être et comme conscience de ce mode d’être est le fondement même de l’existence selon lui “être” n’est rien d’autre qu’”avoir été”. Pour Hegel le principe du monde esprit ne s’appliquait pas à l’Afrique. Dans son livre “Cheikh Anta Diop Volney et le Sphinx” le grand égyptologue Théophile Obenga nous dit ceci “L’historicité n’est pas reconnue par Hegel aux peuples d’Afrique noire. C’est que chez ces peuples Africains particuliers, les choses concrètes, les évènements, les productions spirituelles, ne permettent pas de saisir, à travers eux, l’esprit qui dirige la marche rationnelle du Monde, à cause de la Magie, du fétichisme, des sacrifices humains du manque d’État, de la méchanceté du climat, de l’inhospitalier des lieux, des terres et des sols. Tout est trop puissant, c’est à dire non objectivité dans une séparation entre l’homme, Dieu et la nature. En effet pour lui” Le Gel qui rassemblent les Lapons ou la chaleur torride de l’Afrique sont des forces trop puissantes par rapport à l’homme pour que l’esprit puisse se mouvoir librement parmi elles et parvienne à la richesse qui est nécessaire à la réalisation d’une forme développée de vie … La zone chaude et la zone froide ne sont donc pas le théâtre de l’histoire universelle.”* Hegel Hegel définit l’Afrique en trois zones, la première, l’Afrique Noire dont il dira “l’homme en Afrique noire vit dans un état de barbarie et de sauvagerie qui l’empêche encore de faire partie intégrante de la civilisation.” ..l’Afrique aussi loin que remonte l’histoire est restée fermée, sans lien avec le reste du monde; c’est le pays de l’or, replié sur lui même, le pays de l’enfance qui au-delà du jour de l’histoire consciente, est ensevelie dans la couleur noire de la nuit” et il précise”l’Africain, en revanche ne sont encore parvenus à cette connaissance de l’universel. La nature est le repliement en soi. Ce que nous appelons religion, État, réalité existant en soi et pour soi, valable absolument, tout cela n’existe pas encore pour eux. Les abondantes relations des missionnaires mettent ce fait hors de doute.” Puis il poursuit plus loin “Ce qui caractérise en effet les Nègres, c’est précisément que leur conscience n’en est pas encore arrivée à l’intuition de quelque objectivité ferme, par exemple, Dieu, la loi ou l’homme se tiendrait avec sa volonté, en ayant l’intuition de son être. A cette différence entre lui-même, comme individu, et son universalité essentielle, l’Africain dans son unité concentrée et indifférenciée, n’est pas encore parvenu ; d’où il suit que la connaissance d’un être absolu qui serait par rapport au moi quelque chose d’autre, de supérieur, manque ici totalement. Comme il a été dit, le nègre représente l’homme naturel dans toute sa sauvagement et sa pétulance ; il faut faire abstraction de tout respect et de toute moralité, de ce que l’on nomme sentiment, si on veut bien le comprendre ; on ne peut rien trouver dans ce caractère qui rappelle l’homme.…Les nègres possèdent ce parfait mépris des hommes qui constitue proprement la condition fondamentale, quant au droit et à la moralité… La seconde zone L’Afrique septentrionale qui rassemble le nord de l’Afrique et y exempte l’Égypte est décrit par le philosophe comme “un pays qui ne fait que suivre le destin de tout ce qui arrive de grand ailleurs, sans avoir une figure déterminée qui lui soit propre.” La troisième et dernière étant l’Égypte qui bien qu’étant placée sur le continent Africain ne révèle pas selon lui d’un esprit Africain. Hegel précise que l’Egypte “ne relève pas de l’esprit africain”. Cheikh Anta Diop précisera le contraire l’Egypte appartient à l’Afrique noire. Hegel s’appuie sur sa propre spéculation historico-philosophique tandis que Cheikh Anta Diop demeure sur le terrain strict de la science historique qui exige méthodologie, argumentation critique, contrôle, vérification, réfutation, explication et interprétation en toute objectivité. Nous mettons à jour une méconnaissance parfaite de l’Afrique par un homme considéré comme un très grand philosophe, mais qui à travers ses écrits fonctionnait par idéologie, mépris et ignorance DES GRANDES CIVILISATIONS NOIRES QUI SE SONT SUCCEDE EN AFRIQUE. SHENOC
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cheikh anta diop volney et le sphinx